Comment choisir épaulière et mentonnière ?

avec 3 commentaires

Dans l’article que je vous propose aujourd’hui, il sera question du maintien du violon et de l’alto. En effet, les techniques de jeu modernes nécessitent certains des accessoires pour libérer le musicien. Cela permet non seulement un confort de jeu accru, mais aussi une virtuosité débridée. Ainsi, nous aborderons de manière plutôt globale le sujet de “comment choisir épaulière et mentonnière”, en posant un cadre et une problématique avant d’apporter quelques réponses. Ce document se base sur l’étude qui a été réalisée par Emanuela Maria LACRARU et qui a ensuite été traduite et compilée avec l’aide précieuse de mon apprentie Oriane BARLOY. En espérant que tout ceci puisse vous aider à trouver des solutions concrètes.

 

 

SUPPORTING YOUR INSTRUMENT IN A BODY-FRIENDLY MANNER

Une étude de sensibilisation sur l’utilisation des accessoires de maintien du violon et de l’alto, et ses répercussions sur la santé physique du musicien

par Emanuela Maria LacraruLouisiana State University and Agricultural and Mechanical College

 

Comment choisir épaulière et mentonnière : introduction

Cette étude souhaite accompagner une prise de conscience progressive de la réalité physique de la performance musicale. De même qu’un sportif, un musicien doit entretenir un rapport sain avec son corps. Deplus, il doit savoir identifier les douleurs sans les considérer comme normales pendant qu’il joue. Beaucoup de musiciens prennent pour acquis ces douleurs ou ces inconforts et ne s’arrêtent qu’au moment de l’accident. C’est pourquoi cette étude se présente comme un écrit préventif, focalisé sur le maintien de l’instrument, et notamment grâce à l’utilisation de deux accessoires : l’épaulière et la mentonnière.

En effet, le violon et l’alto sont des instruments qui ont besoin d’ « aménagements » pour être jouables. Pour les maintenir contre le corps sans qu’ils glissent, et pour, en quelque sorte, « combler le vide » entre soi et l’instrument, l’épaulière et la mentonnière sont des accessoires précieux. Ils peuvent contribuer à réduire les tensions musculaires, si tant est qu’ils sont correctement choisis et ajustés.

La question des tensions et des douleurs doit être posée au tout début de l’apprentissage du violon ou de l’alto ; la devise de cette thèse, comme l’auteure l’indique elle-même, elle d’ailleurs « mieux vaut prévenir que guérir ». Dans cette démarche, impliquer les professeurs et les professionnels dans ce processus de sensibilisation est essentiel, pour se débarrasser des mauvaises postures dès le début de l’apprentissage et accompagner l’élève dans le choix de ses accessoires.

Le support de l’instrument (épaulière et mentonnière) est proprement individuel. C’est pourquoi il doit être personnalisé en respectant le corps et les dispositions naturelles de chacun.

 

Aperçu historique

Les violonistes et altistes n’ont pas toujours utilisé d’épaulière et de mentonnière ; leur invention est en réalité relativement récente par rapport à l’histoire globale du violon.

Au XVIe siècle, le violon n’est pas maintenu directement sous le menton, mais plutôt au niveau de la poitrine, le répertoire de l’époque ne nécessitant pas une grande mobilité de la main gauche.
Au XVIIe siècle ensuite, le violon se rapproche de l’épaule, le bras gauche collé sur le flan, et la volute de l’instrument pointant vers le bas
Un traité de 1677 mentionne pour la première fois par écrit le besoin d’utiliser son menton pour maintenir l’instrument.
En 1756, un second traité de Léopold Mozart place le menton à droite, vers la corde de mi.
En 1761, enfin, L’Abbé le fils place le menton à gauche, comme on le fait aujourd’hui

On attribue l’invention de la mentonnière à Louis Spohr, en 1820. Baillot précise que les hommes du XIXème siècle avaient de grands et épais manteaux qui agissaient comme des épaulières, ce qui pourrait expliquer leur invention plus tardive.

Au XXème siècle, un débat revient sur l’utilité ou non de l’épaulière et de la mentonnière, qui sont rejetées par certains pour diverses raisons expliquées plus loin.

 

La technique Alexander

Mise au point par Frederick Matthias Alexander (1869-1955), cette technique est une méthode de « rééducation psychophysique » pouvant s’appliquer au domaine musical. Selon lui, le corps et l’esprit sont indissociables et constituent ce qu’il appelle le Soi. Il s’agit de ne pas se concentrer sur une seule partie du corps qui serait en tension, mais de considérer toute la posture globale du corps (bien que le terme de « posture » ne soit pas apprécié).
En ce sens, le musicien doit tâcher de retrouver un équilibre corporel et mental, une coordination globale des pensées et des mouvements, qui convergent vers un même objectif.

Pour le violon et l’alto, il s’agit de détendre le cou, de libérer le bras, d’osciller la tête. En d’autres termes, d’abolir les poses statiques. Une tension du bras, notamment, entraîne une tension généralisée du cou. Tout ceci sera plus développé dans la section « Bien positionner son instrument, bien choisir ses accessoires ».

Cette technique va de pair avec une tendance mise en lumière par l’ethnographe Lothaire Mabru. En fait, jusqu’au XXème siècle, le corps du musicien était nié, ce dernier devant endurer des douleurs en silence. Depuis peu toutefois, on assiste à l’émergence d’une nouvelle pédagogie, plus à l’écoute du corps.

 

Comment choisir épaulière et mentonnière : Définition du problème posé

La mentalité « no pain, no gain » a conduit les musiciens à considérer la douleur comme normale. Par ailleurs, la source de la douleur est souvent mal identifiée : un mal de dos peut être dû, par exemple, à une mauvaise position du menton. Il faut bien comprendre que la mentonnière n’est pas qu’un simple attribut esthétique dont le matériau ou la couleur s’accorde harmonieusement avec le reste de l’instrument. Elle est, avec l’épaulière, un accessoire de soutien qui doit être soigneusement choisi pour aider à diminuer les tensions de jeu.

L’auteure de cette étude insiste sur le fait que les professeurs devraient conseiller les accessoires en fonction de chacun, et non selon leur propre expérience. De même, il ne faut pas prendre pour acquis la mentonnière « générique » fournie automatiquement avec l’instrument. La plupart des vendeurs ne prennent pas ce paramètre en compte et, de l’autre côté, le musicien accepte spontanément cet accessoire comme étant le bon ou le seul existant. Dans ce processus préventif, professeur et vendeur sont donc les deux acteurs clefs.

Ce qui suit est donc une aide pour comprendre les principaux enjeux du choix de l’épaulière et de la mentonnière, en fonction de chaque morphologie.

 

 

Bien positionner son instrument, bien choisir ses accessoires

Des risques de blessures souvent ignorés

Posséder des accessoires inadaptés, comme une mentonnière trop petite, mal placée, ou une épaulière trop haute, entraine une mauvaise posture qui peut avoir de sévères conséquences. En effet, la tête dodeline constamment, ou est trop inclinée, la mâchoire se presse contre l’instrument, le cou s’étire et se crispe…
Toutes ces mauvaises habitudes et ces mauvais positionnements sont source de tensions et de douleurs : élongations, spasmes musculaires, problèmes divers aux mains et poignets, TMDs (trouble des articulations temporo-mandibulaires), maux de tête, tensions au cou, à la nuque, à la mâchoire, douleurs chroniques au trapèze gauche…La liste est infinie ! L’endroit le plus sensible est notamment le cou, dans la continuité de la colonne vertébrale – pivot du corps –, et la moindre tension au cou peut produire une réaction en chaîne dans l’ensemble des muscles sollicités lors de la pratique du violon ou de l’alto.

La source de tous les problèmes

D’une manière générale, ces problèmes viennent d’une mentonnière et/ou d’une épaulière inadaptée(s), faisant se contorsionner ou se crisper le musicien contre l’instrument. La position de jeu n’est pas conforme à notre « posture anatomique naturelle ».

 

Pourquoi cette question est-elle si importante ?

Ces constats nous amènent à nous interroger sur l’importance du choix de ces accessoires trop souvent choisis par défaut. Sans pour autant se rendre compte de leur caractère essentiel dans le bon maintien de l’instrument.

Ceci est particulièrement pour les musiciens débutants qui ont tendance, et cela est bien naturel, à regarder leur main gauche tout en jouant. Ceci provoque une torsion exagérée de la tête, qui devrait pencher en avant et rester dans l’alignement du corps plutôt que d’être pressée sur le côté. Il est donc de première importance de contrôler sa main gauche par le toucher et non par le regard.

Supporter l’instrument de manière dynamique

Il existe quatre « sources corporelles de support » du violon : la clavicule, le bras et la main gauche, le poids de la tête sur l’instrument. Il faut éviter de rester dans une posture statique : de nombreux chercheurs recommandent de faire varier les appuis entre ces différentes sources. C’est ce qu’avance Lieberman, qui insiste sur la « relation dynamique » que le musicien doit entretenir avec son instrument. Pour cela, il convient d’alterner les points de supports – mâchoire, épaule, main – pendant que l’on joue. Cette répartition du maintien du violon s’adapte bien sûr au répertoire et à ce qu’il implique physiquement.

L’important, donc, est de conserver une liberté de mouvement suffisante et de rester flexible par cette répartition alternée et dynamique des points de support, sans tourner trop la tête vers les cordes, tout en plaçant sa mâchoire plutôt que le menton lui-même sur la mentonnière. En un mot, utilisez l’équilibre plutôt que la force !

 

Trouver le bon positionnement de son instrument

C’est ce qui doit être déterminé en premier lieu, en fonction de la morphologie de chacun ; on peut, après seulement, choisir ses supports – mentonnière et épaulière –.
Le positionnement de l’instrument dépend de quatre paramètres :

Le plan vertical, soit la hauteur de l’instrument. Elle doit garantir le confort du mouvement de la main droite sans que l’épaule ne se lève trop haut
Le plan horizontal : le violon doit-il être en face du musicien ou légèrement sur la gauche ?
L’angle de la volute : vers où doit-elle pointer ? Dans l’ensemble, on conseille au musicien de conserver la ligne du manche parallèle au sol. A la limite, il est préférable qu’elle pointe vers le haut plutôt que vers le bas.
L’angle du violon, qui doit être légèrement incliné vers la droite, de sorte à accéder aisément aux cordes

Le bon compromis

Lieberman suggère de trouver un compromis dans la posture qui soit confortable tant pour le bras gauche que pour le bras droit, sans solliciter les épaules, sans créer de tensions. En fonction du répertoire, de sa technique et sa difficulté variables, il est bien sûr possible de changer ce positionnement et de faire appel à différentes parties du corps, pour s’adapter à chaque pièce.

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Comment choisir épaulière et mentonnière : Personnaliser son épaulière

A quoi sert une épaulière ?

L’épaulière est cet accessoire venant se placer entre le violon et l’épaule. En réalité, comme on le verra, il s’agit plutôt de la clavicule. Celle-ci permet de stabiliser le violon dans une position de jeu confortable, permettre l’inclinaison du violon vers la droite, et conserver l’horizontalité de la touche.

Deux catégories différentes

Il existe deux types d’épaulière :
– Celles à matériau souple (coussin, tissu, mousse), qui a l’avantage de ne pas rigidifier la position de l’instrument, mais le désavantage d’absorber un peu le son
– Celles à matériau rigide, adaptables dans leur hauteur et  leur largeur par une vis amovible. C’est le type d’épaulière le plus utilisé.

 

Les sources recommandant l’usage d’une épaulière

Les experts médicaux recommandent souvent l’usage de l’épaulière, car elle contribue à réduire les tensions musculaires, surtout pour des musiciens aux larges épaules et cou. Le cas des musiciens au long cou revient régulièrement : l’épaulière est un moyen efficace de rehausser l’instrument et de ne pas se courber dessus.

Lieberman fait quelques suggestions :
– Les modèles plats des marques Kun, Viva Wolf Forte Secundo et Bon Musica pour les personnes ayant un petit cou ;
Wolf Forte Secundo et Viva, pour les épaules étroites ;
Bon Musica pour les longs cous.

D’habitude, la vis est plus longue du côté de la poitrine, et plus petite du côté de l’épaule. Mais mettre une vis plus longue pour l’épaule permettrait d’éviter à la tête de basculer sur le côté.

 

L’épaulière doit-elle vraiment surélever l’instrument

En réalité, de nombreuses sources considèrent que l’épaulière ne devrait pas servir à rehausser son violon. Ce rôle doit plutôt être dévolu à la mentonnière. Selon Greenberg, une sommité dans ce domaine, l’épaulière remplit deux fonctions, celle de stabiliser l’instrument et de l’empêche de glisser, et celle de combler l’espace entre soi et son instrument – entre le dos du violon et la clavicule –

Choisir en fonction de sa morphologie

Le chercheur Dinwiddie a souhaité créer un support standardisé basé sur la connaissance du corps de chacun et des principes de la technique d’Alexander. Il a suggéré des modèles à partir d’une étude comparative pour proposer quelque chose à chaque morphologie :

– La Bon Musica, pour des musiciens à la constitution fine, aux épaules carrées, au long cou, et à mâchoire étroite
– La Bon Musica, également, pour de grandes personnes, aux longs bras, larges d’épaules et de mâchoire
– La Viva, pour les petits cous, les épaules « inclinées » (voûtées ?), la mâchoire moyenne
– La Wolf Forte Secundo, couplée à une mentonnière assez élevée, qui conviendrait mieux aux musiciens possédant de petites épaules et un long cou

Chacun de ces modèles doivent subir de légers ajustements en fonction de l’utilisateur.

 

Les sources déconseillant l’usage de l’épaulière

Certains, en revanche, rejettent les accessoires de maintien que sont l’épaulière et la mentonnière, pour diverses raisons :

– Pour des raisons esthétiques, si l’on trouve que ces accessoires nuisent à la beauté du violon lui-même et alourdissent son apparence, fonctionnant comme des « appendices » disgracieux

– Parce qu’elle affecte l’unité, l’harmonie qui s’opère entre le corps et l’instrument (le concept anglais de la « oneness »). Le musicien peut avoir besoin d’un contact direct entre soi et le violon : c’est la théorie d’Anne Sophie Mutter, qui fait écho aux partisans du respect de la tradition baroque et du besoin de sentir, sans interférence, son instrument.

– Car elle entrave l’épaule qui perd sa mobilité. En essayant d’épouser la forme de l’épaulière, on peut avoir tendance à crisper l’épaule et donc à se faire mal. D’où l’intérêt évident d’adapter l’épaulière à l’épaule, et non l’inverse . Selon D. Hoppenot, l’épaulière pourrait interférer dans l’équilibre naturel des différentes parties du corps et entraîner une inertie de la partie gauche du corps

 

Comment choisir épaulière et mentonnière : Personnaliser sa mentonnière

Les différents types de mentonnières

Une mentonnière se décompose généralement en deux parties : celle, supérieure, en bois ou en plastique, sur laquelle repose la mâchoire du musicien ; et celle, inférieure, une attache faite de métal et qui permet de fixer la mentonnière à l’instrument.

Liebermann suggère une technique pour trouver le placement optimal de la mentonnière : le musicien doit simplement tourner la tête et la hocher légèrement ; la mentonnière devrait se trouver à cet endroit, au niveau de la mâchoire. De manière optimale, la mâchoire doit reposer au centre de la mentonnière lorsque le musicien tourne et hoche la tête.

Il existe trois catégories de mentonnières : celle avec une attache à gauche ; celle avec une attache centrale, et le « repose tête »  à gauche ; et celle avec une attache et un « repose tête » au centre.

Mentonnière plate ou incurvée ?

La forme de la mentonnière entraîne des effets différents. On peut ainsi privilégier :

– La forme plate pour plus de mobilité de la tête, plus de possibilité de mouvement, car la mâchoire n’est pas lovée dans la mentonnière
– La forme incurvée pour les fortes mâchoires, très prononcées

 

Rehausser sa mentonnière

Si le musicien a un long cou, il est recommandé de ne pas hausser l’épaulière, mais de se tourner vers la mentonnière. Cela peut se faire en ajoutant un morceau de liège sous l’attache pour la surélever, par exemple. Une autre option très efficace est d’utiliser un GelRest, ou bien en ajoutant du moleskine ou de la mousse…

Dans l’ensemble des sources, l’usage de la mentonnière centrée est fortement recommandée.  Elle semble en effet provoquer moins de torsion de la tête et de tensions dans le cou. La tête est plus droite, la mâchoire moins pressée contre l’accessoire. Selon certains avis, la mentonnière centrée conviendrait plutôt pour des petites morphologies aux bras courts.

Les risques d’allergies et d’irritation

Il est aussi très important de nettoyer régulièrement sa mentonnière, qui est en permanence au contact de la peau. Par ailleurs, certaines matières peuvent irriter la peau et provoquer des allergies surtout avec l’ébène ou le palissandre. Il est donc parfois préférable de privilégier le plastique ou de placer une protection par-dessus pour les peaux sensibles. De ce fait, la marque Wittner est très populaire avec ses mentonnière hypoallergéniques.

D’autre part, si des réaction allergiques sont identifiées à cause du nickel, il est possible d’opter pour de l’acier, de l’aluminium ou du titane.

 

 

Comment choisir épaulière et mentonnière : Conclusion

Adopter une bonne posture et personnaliser ses accessoires de maintien – épaulière et mentonnière – est indispensable pour jouer dans les meilleures conditions possibles. Les sources et les avis sont nombreux et variés : car il n’y a pas de solution miracle ou de réponse universelle.

En fait, la diversité des avis montre qu’il appartient à chacun de prendre le temps d’essayer différents modèles. Ainsi, chaque musicien de doit se faire son propre avis pour garantir une position de jeu optimale. Dans l’idéal, il serait bien sûr très intéressant de pouvoir faire fabriquer sur-mesure sa mentonnière et son épaulière. C’est en tout cas ce que le luthier Peter Purich a déjà commencé à expérimenter à Montréal. Mais pour l’instant, ce principe est loin d’être démocratisé. C’est pourquoi il est plus simple et moins coûteux d’adapter de prendre le temps de régler au mieux les modèles disponibles.

Prenez le temps de le faire, il s’agit d’un investissement précieux pour votre santé et la qualité de votre jeu !

3 Responses

  1. Jytte Jost
    | Répondre

    Merci pour vos conseilles et explications. Peut-être quelques photos de violonistes et altiste avec la mentonnière centrée aura être une bonne idée ? :o)

  2. Cassan Jean Louis
    | Répondre

    Vendez-vous des violons pour gauchers ?
    J’ai transformé mon violon « Nicola Bertholini » en violon gaucher. Je suis un peu luthier amateur.
    Le résultat est bon, je suis fier de moi.
    Mais j’aimerais m’offrir un violon gaucher fabriqué par par un Luthier professionnel.
    Bien Cordialement.

  3. Jean Louis Cassan
    | Répondre

    Vendez-vous des violons pour gauchers ?
    J’ai transformé mon violon « Nicola Bertholini » en violon gaucher. Je suis un peu luthier amateur.
    Le résultat est bon, je suis fier de moi.
    Mais j’aimerais m’offrir un violon gaucher fabriqué par par un Luthier professionnel.
    Bien Cordialement.

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